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L'erreur fut sans doute le digestif, ou Carole perdit pour de bon le sens des réalités. Thomas le sentit, et il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour la convaincre de remonter dans la suite.

Thomas dut l'aider, elle s'accrocha tant bien que mal à ses épaules. Arrivés dans la suite, ils se laissèrent tomber dans le canapé. Thomas la trouva extrêmement lourde, il se dit que l'alcool devait sans doute trop affecter ses capacités de jugement. Il se demanda s'il ne ferait pas mieux d'aller se coucher. Après tout, Carole était beaucoup trop saoule et il serait malvenu qu'il abuse d'elle dans cette situation.

Elle était en pleine forme ! Elle parlait, parlait, parlait. Elle parlait d'Ylraw, de l'enquête, qu'ils allaient découvrir des choses extraordinaires, l'élixir de la jeunesse, de la vie éternelle, et bien plus encore.

Elle avait chaud, si chaud ! Elle retira sa veste. Thomas devina sa poitrine sous son tee-shirt blanc et il tenta de se persuader d'aller se coucher. Ce n'était pas sain, ce n'était pas bien, il voulait coucher avec elle, mais pas comme ça, pas juste là, alors qu'il ne savait même pas trop où il en était, qu'il n'était même pas capable de juger correctement la situation.

Il était beau, si beau, il avait l'air fort. Mais pourquoi avait-elle résister jusqu'alors, mais pourquoi n'avait-elle pas couché avec lui dés le premier jour ?

Pourquoi venait-elle sur lui, pourquoi elle ne le laissait pas ? Elle n'avait jamais voulu de lui, pourquoi maintenant, c'était l'alcool, c'était sûr, c'était ça, c'était l'alcool. Non ? Ça pouvait être autre chose ?

Il avait des pectoraux, ouhaou ! Ils étaient tout durs ! Mon

Dieu mais comment avait-il mis sa veste, c'était tellement dur à l'enlever !

Mon Dieu elle tentait de le déshabiller, mais qu'allait-il faire, qu'allait-il devenir, comment résister, comment fuir ?

Oh et puis mince, il n'avait qu'à se déshabiller tout seul, après tout. Il lui suffisait d'enlever elle tout ses vêtements, il ne pourrait pas tenir très longtemps. Elle avait de si jolies fesses, comment pourrait-il les snober ?

Oh elle était belle, elle était si belle. Elle était debout, elle enlevait ses habits... Oh elle tombait sur lui, elle ne tenait pas debout, elle avait trop bu, elle avait beaucoup trop bu, mais pourquoi elle avait bu autant, et pourquoi il n'arrivait pas à enlever sa veste !

Elle avait trop bu, oui, non, non pas tant que ça, elle comprenait encore bien la situation, elle n'était pas très compliquée la situation, elle était juste là, elle voulait enlever son pantalon, et lui voulait enlever sa veste, c'était pas compliqué comme situation, qu'y avait-il de compliqué ?

Mais pourquoi sa veste était si lourde ! C'était impossible quand même, ça ne devait pas être la sienne, c'était quelqu'un qu'il lui avait mis, la sienne était moins lourde.

Elle l'embrassait, oui, c'était une bonne idée, l'embrasser, rigoler, le mettre en confiance, oui, lui montrer ses seins, ils étaient beaux, très beaux, comment pouvait-il résister ?

Ses seins, oh comment ne pas les toucher.

Il avait les mains si chaudes, oui, c'était bon, elle avait eu raison de vouloir faire l'amour avec lui, il avait les mains chaudes.

Tant pis pour la veste, après tout, la veste, quelle importance, et puis ce n'était sans doute pas la sienne, alors il pouvait bien la garder, ça lui ferait une veste en plus, même si elle était lourde.

Mais qu'est-ce qu'il attendait pour se déshabiller et la